• Melancholia

    Melancholia lars von trier

    Pour ceux qui n'auraient pas encore vu ce film étrange, pictural, intimiste et cosmique, qui emprunte autant à Ivory qu'à Kubrick (mille autres citations cinématographiques par ailleurs dont Greenaway), je rappelle quelques éléments de scénario. Lors de son mariage fastueux, Justine (Kirsten Dunst) sent assez vite son esprit décrocher et son âme descendre au plus profond de la mélancolie et de la dépression. L'ensemble de ses amis et relations professionnelles assiste à sa chute intérieure, profonde, dense, deep in the dark, sans vraiment tenter quoi que ce soit pour freiner cette auto-desctruction. Sa mère l'abandonne, elle-même en proie à un désespoir sans nom, son père joue l'innocence, seule sa soeur Claire (Charlotte Gainsbourg), qui l'aime autant qu'elle la hait, l'aide à revenir (un peu) à la surface. Cette lente agonie psychique se fait dans le contexte particulier, typique des films-catastrophe, du croisement à risque de la trajectoire d'une planète en décrochage et de l'orbite terrestre. La seconde partie du film et le final se font sous la pression de ce globe bleu qu'on voit s'élever, de plus en plus vaste, à l'horizon...


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