• La main à couper

    La main à couper

    La main à couper

    Hum, il manque un "s" au mettrai final, sorry. Débat de belle intensité en tout cas: je suis toujours surpris de la vitalité des hommes politiques. Cette impression qu'ils sont faits d'acier, ou qu'ils se droguent. Et que parce qu'ils se dopent depuis des années et sont encore (terriblement) vivants, sont donc vraiment d'acier. Pas morts. Jamais. Sphynx perpétuels. Leur longévité dans le combat impressionne. Ils ont pris des coups monstrueux, ont connu les pires défaites, des humiliations réelles, des attaques multiples, vécu des batailles d'une telle violence que le final d'Avengers (qui est vraiment un film politique) les ferait doucement sourire, pensant aux choses du passé. Et ils sont encore là, résistant à la caméra de l'écoute collective, concentrés pendant deux heures cinquante (mais j'ai bien cru voir François Hollande bâiller, vraiment bâiller, comme on fait quand on ne veut pas blesser, la bouche fermée, comme s'il se disait bon l'essentiel est fait, on peut aller se coucher maintenant) réservoirs de lectures multiples, dossiers infinis de plusieurs tonnes, conteneurs de fiches et de notes rédigés par collaborateurs passionnés et insomniaques, machines de guerre identiques. Chars, tanks, éléphants armés, porte-avions, scuds, mines anti-personnelles, tout également est prévu, disponible, au sein du culte de l'organisation et de l'efficacité. Mesure de forces, qui sont colossales. Hollande totalement et déjà dedans, immanent, présent. Mais ce sera juste: je vous le fais à 51 / 49.


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